Atelier Normand
Dans ce numéro (Dessin et Photo: "Atelier Normand" de C.L.M, Editorial "La conscience d'un rêve" de E.A pour Ruedesrumeurs, Textes: Sommeil et (..) de Walter et Mathilde Jenbach, père et fille & Le Constat de E.A).
Numéro 14. Le Havre, 14 Juin 2013.
© Crédits Dessin et Photo: C.L.M
|
Editorial: La
conscience d'un rêve.
Dans la mémoire un cailloux magique.
Mais un
cailloux ça ne pousse pasDans la mémoire un cailloux magique.
Pourquoi tiens-tu tant à le planter ?
- Du
con, parce qu’il est magique.
- Parce que
maintenant Monsieur habite une demeure enchantée.
« Monsieur se poudre de tours ».
-
Je suis un homme, ça me suffit.
-
Et alors ! Un homme ça peut tomber très bas, tu le sais ça.
-
Ha bon ! Pour m’étonner ainsi je dois être sûrement con ».
« Pas dans la tête, mais tout haut ».
- Non
tu n’es pas un con tu évites de le devenir.
- Si
tu le dis, tu as l’air si sûr de toi.
Qui
sait tout ce qu’on peut faire avec un petit cailloux. En plus magique.
Imaginez
maintenant le monde planté de cailloux magiques, comme le nôtre, et qu‘ensemble
nous pouvions construire un grand dôme dans l’espoir de nous protéger d’une
pluie de visites d’ailleurs. Imaginez que nous arrivions à survive dans un tel
rêve ; et que l’on arrivait à faire des vœux qui nous rassemblent. Le
bonheur.
- Tu
viens de trébucher sur un nuage, je crois. C’est un peu tard pour rêver ainsi.
- Tais-toi!
Mon sommeil
Mon rêve était trop beau, trop simple, trop irréaliste.
On me réveille souvent, en sursaut, même si dans le fond,
je sais que je ne dors pas.
Je me retrouve sur le bord du lit, quoi faire?
M'allonger et reprendre ce film fictif que je me suis inventé,
Où me lever et enfin vivre ma vie.
Dans mes songes, la vie y est plus facile, plus normale à mes
yeux,
moins fatigante.
Il y a des cauchemars qui ne me font même pas peur.
En restant ainsi, entre rêve et réalité, mensonge et vérité.
La vie pourrait m’être retirée.
Cela m’effraie, pourtant ma tête est attirée par ces rêves,
Mon cœur veut la réveiller, mais il n'y arrive pas.
Je dois m'efforcer de me réveiller,
laisser ma réalité à ma
vie.
Mais Nounours, Nicolas, pimprenelle et les autres.
Ces marchands de sable m'ont attirés dans leurs filets,
leurs pièges à loup, leurs attrapes couillons.
Comme un narcissique cherchant un miroir,
je suis attiré par ce sable, ce sable en vente libre,
dans presque tous les magasins de ce pays.
Pour pouvoir enfin rêver et quitter ma réalité.
Pourquoi fuis-je?
De quoi ai-je peur?
Moi même je me pose cette question, qui hante ma vérité.
Mon rêve est ma vie, ma réalité est un songe.
Quand vais-je dissocier les deux?
Ne serait ce pour les miens, pour ma Nona qui arrive d'un
instant à l'autre.
Je ne peux profiter d'eux dans cet état,
un jour réalité, un jour rêve.
Je consulte des désensableurs qui pourront retirer cette
substance de ma tête.
Qui j'espère feront de ma réalité, des rêves et puis de mes
rêves une réalité.
Un dormeur qui doit se réveiller.
Réveille toi l'ami, lève toi et vis ta vie pleinement.
Walter Jenbach.
(...)
Viens avec moi au pays des rêves
On va bien rigoler
Le soleil se couche et la lune se
lève
Regarde les étoiles briller
Mais dans ce monde tu peux faire ce
que tu veux
Même l’inimaginable
Car là-bas tout est merveilleux
Rien n'est désagréable
Et demain matin quand tu te
réveilleras
Je serai à tes côtés
Puis, peut-être que tu me diras
ce
qu'il y a dans cet endroit enchanté
Allez bébé regarde tes yeux
Regarde comme ils ont sommeil
Si tu dormais ce serait beaucoup
mieux
Vite envole toi comme les abeilles
Élève-toi très haut dans le ciel
imite
les à un détail près
Ne va pas collecter le miel
mais plutôt tes souvenirs des vrais
moments
Les moments de ta journée
Ceux que tu as préférés
Pour pouvoir te fabriquer
Des rêves que tu vas aimer.
Mathilde Jenbach
Dans nos cœurs un seul
Constat :
La mauvaise humeur de la
grande bleue
Emporte sûrement avec elle
dans sa tremblante colère
Quelques âmes de pêcheurs
Au fond de la tempête.
Un homme qui piétine la
terre
Doit être sûrement debout.
Je vous l’assure.
Ne tournons pas
autour du pot.
Nous avons un repas à
prendre, prenons le et partons.
Pour aller où,
Avions-nous été conviés à
la dernière concertation sur le nom qu’on donnera
A Pluton quand on l’aura
habitée.
Non, à ce que mémoire me
rappelle.
Si nous livrons bataille
autant au temps
Nous devons avoir nos
raisons.
De quoi parlons
nous ?
Toutes les lampes crèvent
le voile de la nuit
A chaque bougie, à chacune
de nos prières,
Alors et alors, elle est
blessée qu’est-ce qu’on y peut nous
Le monde ne traine pas que
dans le jour.
E.A, Ewabongolo, Le Havre 12juin
2013.
Ruedesrumeurs.
Restez avec nous ou revenez
nous voir quand vous le souhaitez.
Merci à Walter et Mathilde
Jenbach
© Mon sommeil et (...) Sans titre).Retrouvez-nous sur
Facebook/Rue des rumeurs.
© E.A (ewabongolo) &
C.L.M/Ruedesrumeurs juin 2013.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez nous laisser vos remarques, vos suggestions et vos commentaires.