LES GENS HEUREUX!
Dans ce numéro: Les gens Heureux
Dix-Neuvième parution.
Numéro 19. Le Havre. 9 Août 2013.
Dans ce numéro( Editorial: Les gens Heureux/E.A/Dessin/Photo de C.L.M autour de l'Auteur: Aurélien Di Sanzo, Deux extraits de son livre: Le linceul de nos existences.
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Belle Découverte !
Les
gens heureux.
EDITORIAL
Aurélien Di
Sanzo !
Qui est le poète qui me parle ainsi ? Aurélien Di
Sanzo est un gamin sans histoire mais avec un grand plume : Il a grandi à la
petite école de l'Hautil, plus grand il assista au collège de Châtelaines... et
ensuite fila au lycée de Poissy. Avec son BAC en poche, il rentra à
l'Université de Cergy-Pontoise. En septembre, il participera au programme
Erasmus dans une université finnoise. Après trois ans de langues étrangères
appliquées, il n'abandonne pas pour autant la belle langue française : "Il
y a toujours de gens qui écrivent et qui lisent de la poésie ! "
clame-t-il. Un cercle de poètes en voie de disparition ?... Source : (http://www.journal-deux-rives.com/actu/02395-poete-hautil)
Pendant que certains frisent d’amour et de
fantasme, d’autres frétillent de délicatesses, d’autres encore partent à la
sauvette en s’engouffrant bon gré mal gré dans cette posture de la rue aux frontières
du temps. Sans âge.
Une fugue devenue curieuse comme une belle
folie. Une envie soudaine de lire un peu plus…voilà :
Des ruelles les plus sombres de Paris aux lueurs
grandiloquentes de lieux atemporels, d’étranges personnages foulent des espaces
qui ne semblent jamais connaître le sommeil. Poète flâneur ou citadin lambda,
bohème affriolante ou épouvantail abandonné, héros de mythes ou amants
complices : tous rêvent la même chose)… Une histoire à surveiller de très près si vous souhaitez un avis, non notre avis.
Oui
nous nous disions :
Pendant que certains frisent d’amour et de
fantasme, d’autres frétillent de délicatesses, d’autres encore partent à la
sauvette en s’engouffrant bon gré mal gré dans cette posture du décor devenu
intemporel, dans les bouches des jongleurs de mots. Toutes les villes ont des amoureux et amoureuses secrets et
secrètes. Celle là voire celles-ci ne manque (nt) pas d’avoir les mains sur le
clic et la ou les tête (s) pleine (s) de regards curieux comme seul un premier
baiser sait l’être. La rue circule
comme la rumeur. Elles prennent le temps à chaud et postent des formes partout
où crèchent des êtres vivants. Les sens ouverts. Di Sanzo est un curieux
observateur.
Alors les mots
deviennent des facteurs, des jongleurs chevronnés, des funambules, leurs
langages associés aux observations des êtres (jeune ou vieux écrivain
d’ailleurs) créent des « à part » sortis de nulle part ; non,
ils viennent de la terre où des hommes vivent sans âge et osent se vanter de
communiquer avec d’autres sans se voir, rien qu’à travers des mots. Puis, des
phrases, puis une ligne et d’un seul coup un amour ou une appréciation
élégante qui ne demande pas de
lâcher le travail, mais de continuer la lecture. Une belle curiosité. Une lecture
demande de la curiosité, voire souvent de l’amour pour un mot, un rêve, un
passage ou simplement une histoire. Un poème. Un livre. Un tout. Question
d’équilibre.
Nous partons à
l’aventure comme nous ouvrons un livre. En espérant de vivre nous-mêmes de nos
rêves à nos têtes les surprises que nous aimerions avoir dans la vie. De belles
choses. Les plus courageux (ses) espèrent les deux. Sachant que celui ou celle qui
ose peut s’espérer heureux. Car, les gens heureux sont souvent comme ça. J’en
vois un à l’horizon. Aurélien Di Sanzo.
Sinon, vous avez un
avis. Et cette histoire ! Elle nous raconte quoi ?
Suivez-nous. Là
ici ! Nous y sommes maintenant. Lisons :
E.A, pour Ruedesrumeurs.
Deux extraits :Le linceul de nos existences
Aurélien Di Sanzo.
1- FŒTUS DÉLAYÉ
2- LE LINCEUL DE NOS EXISTENCES
FŒTUS
DÉLAYÉ
Vaste océan de liquide intestinal
Sous lequel je suis plongé en apnée.
Le sang arpente mes voies nasales
Et je me nourris la gorge nouée.
Mère, garde-moi à l’intérieur
Pour que continuent de me bercer
Les palpitations de ton cœur
Vibrant dans ce ventre galvaudé.
Naissance, plus belle des surprises
Donnée puis reprise avec hantise
Je ne voudrais jamais voir la lumière
Déjà apeuré par ces hasards austères.
Reprends tous ces nucléoles
Pour que je puisse rester en toi
Et que se dessine cette auréole
Qui m’évitera à jamais l'autrefois.
Mère, évite-moi l’extérieur
Pour que continuent de m’apaiser
Ces layons de fleurs trompeurs
Qui abritent mon fœtus délayé…
Vaste océan de liquide intestinal
Sous lequel je suis plongé en apnée.
Le sang arpente mes voies nasales
Et je me nourris la gorge nouée.
Mère, garde-moi à l’intérieur
Pour que continuent de me bercer
Les palpitations de ton cœur
Vibrant dans ce ventre galvaudé.
Naissance, plus belle des surprises
Donnée puis reprise avec hantise
Je ne voudrais jamais voir la lumière
Déjà apeuré par ces hasards austères.
Reprends tous ces nucléoles
Pour que je puisse rester en toi
Et que se dessine cette auréole
Qui m’évitera à jamais l'autrefois.
Mère, évite-moi l’extérieur
Pour que continuent de m’apaiser
Ces layons de fleurs trompeurs
Qui abritent mon fœtus délayé…
LE LINCEUL DE NOS EXISTENCES
Parfois j’aimerais soulever ce drap
Qui recouvre nos sens et perceptions
M’alléger de toutes ces déceptions
Errant en moi, ternissant mon éclat.
Je ne parviens qu’à salir mes mains
Alors que jaillit la bourbe qui me noie
Je scrute doucement le tissu de soie
Frapper le sol, regagner les miens.
J’avale la vase par gorgées entières
Observant mes membres se transmuter
En une affreuse masse démesurée
Et l’abîme fauche mon être de terre.
Retrouver ces suaves odeurs sucrées
Qui caressent les jardins de pâquerettes
Revivre les joies d’une enfance passée
Dont jadis tu emplis les cachettes.
Défier la houle des vagues infernales
Qui ondulent sur le sable ambré
Sentir les grains chauds se coller
Sous mon innocence immuable.
Et rire, rire à en affoler nos sens
Saisissant la magie de cet instant
Pour immortaliser la joie se voilant
Sous le linceul de nos existences…
Qui recouvre nos sens et perceptions
M’alléger de toutes ces déceptions
Errant en moi, ternissant mon éclat.
Je ne parviens qu’à salir mes mains
Alors que jaillit la bourbe qui me noie
Je scrute doucement le tissu de soie
Frapper le sol, regagner les miens.
J’avale la vase par gorgées entières
Observant mes membres se transmuter
En une affreuse masse démesurée
Et l’abîme fauche mon être de terre.
Retrouver ces suaves odeurs sucrées
Qui caressent les jardins de pâquerettes
Revivre les joies d’une enfance passée
Dont jadis tu emplis les cachettes.
Défier la houle des vagues infernales
Qui ondulent sur le sable ambré
Sentir les grains chauds se coller
Sous mon innocence immuable.
Et rire, rire à en affoler nos sens
Saisissant la magie de cet instant
Pour immortaliser la joie se voilant
Sous le linceul de nos existences…
Le linceul de nos existences.
© Aurélien Di Sanzo, livre disponible sur :
TheBookEdition.com
et Priceminister.com au prix de 10 Euros.
Visitez
les pages de ce jeune auteur pour
encore plus d’info : https://www.facebook.com/pages/Le-linceul-de-nos-existences/104910216320472 et https://www.facebook.com/aurelien.disanzo
On vous le recommande !
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